Week-end de randonnée dans la Gordolasque
Du 14 au 16 septembre, nous avons organisé avec le comité d’entreprise de Virbac, une randonnée dans la vallée de la Gordolasque.
Nous nous retrouvons le vendredi à 19h au relais des Merveilles.
Ma fille est venue avec moi, elle a eu 8 ans la veille.
Chacun a terminé sa semaine de travail et semble être soulagé de vivre enfin ce moment.
Après un bon repas au gîte, nous goûtons au gâteau au chocolat préparé par Doriane pour la circonstance.
Départ le samedi matin pour le lac Autier. Les premiers lacets dans la pente sont bien frais et il tarde au groupe de retrouver le soleil.
Nous parvenons sans difficulté au lac pour y apprécier un repas.
Les plus courageux s’y baigneront.
Record de vitesse de l’immersion pour Aude.
Nous repartons en direction du pas permettant de basculer, sous la baisse du Basto, sur le versant des lacs Niré. La vue est magnifique en cette journée exceptionnelle.
On distingue sans difficulté les contreforts de l’Esterel et le cap de St Tropez. Nous amorçons la descente.
Juste sous le refuge de Nice, nous admirons une harde de chamois venus profiter des derniers rayons du soleil. La soirée au refuge est marquée par une évacuation en hélicoptère : un randonneur s’est blessé en redescendant de la Baisse du Basto.
Le dimanche matin, nous partons pour le sommet du Clapier.
L’itinéraire est sans difficulté jusqu’aux lacs du Clapier.
Ensuite, l’ambiance devient nettement plus chaotique.
Nous surprenons une dizaine de lagopèdes, cet oiseau des zones arctiques venu trouver refuge dans les hauteurs du mercantour.
Nous arrivons au sommet du Clapier (3045m) vers 11h30.
Au nord, le Viso impose sa grande face alors qu’un peu plus à l’est, tout au loin, on voit le massif du Mont Rose dont les sommets les plus élevés atteignent plus de 4500m.
Nous redescendons par un itinéraire moins direct qu’à la montée, moins raide aussi.
Deux bouquetins mâles d’une quinzaine d’années arborent fièrement leurs cornes et, au même moment, un jeune aigle royal passe au-dessus de nos têtes.
La redescente se poursuit ; nous passons à proximité des cascades du mur des italiens.
Au niveau de la passerelle en bois, on aperçoit quelques pécheurs pêchant la truite à la mouche.
Leur gestuelle est remarquablement esthétique.
Le week-end s’achève pour nous alors que les vaches, occupées à paitre au bord du ruisseau, sont imperturbables.