Alpinisme, escalade, ski de randonnée, cascade de glace, randonnée pédestre, Mercantour
La cascade en question. 80m de haut, du 3 au 5+, de quoi occuper une journée !
Déjà 4 jours que Deg a reçu LA photo du tube et que je ne cesse de penser à cette ligne si belle et terrifiante à la fois.
Du petit village de Prapic, il faut environ 2h30 pour rejoindre les Cascades de Mourre Froid.
Ouvert en 1973 par la cordée Jager/Cecchinel, cette ascension marquera un tournant dans l’histoire de l’alpinisme glaciaire en France.
La dernière version de la face ouest du petit Dru !
Après 1 heure et 15 minutes d’approche, nous arrivons au pied de la ligne !
C’est une voie dans le même esprit que l’arête des moussaillons, un cran au dessus au niveau de la difficulté, les longueurs les plus dures sont en 5C/6A.
Le chevauchement d’arête de la fin de la voie, une forme hallucinante pour du calcaire!
Une partie du groupe au sommet du Baou.
C’est un endroit parfait pour la pratique du ski de randonnée.
Voici un petit film qui j’espère vous donnera envie de chausser vos skis :
Dimanche 11 Décembre, avec Jean Claude et Alessandra, nous avons grimpé Free Tibet, une des
nombreuses voies modernes du Verdon en 5C/6A.
Et cett voie ne déroge pas à la régle : beau rocher, belles gouttes d’eau, et un cadre exceptionnel.
Malheureusement le ciel bleu annoncé aura du mal à se montrer!
Jean Claude arrive à R2.
Nous avons grimpé la traversée de La Commune sous le socle de la Candelle
et Sur les traces de Gaston à l’Eissadon.
Yannick et Béatrice dans La Commune.
Ici les goujons n’ont leurs place qu’aux relais, et pour l’atteindre il faudra apprendre
à vous servir des friends, coinceurs, lunules…
A moins de faire du solo !
Un beau dièdre en 6b, plus à droite d’autres fissures plus faciles et bien classes.
La première longueur, une des plus dure.
C’est une superbe voie sur un excellent granit.
A part un passage de 6B ou A0, le reste de la voie se déroule dans le 5/5+,
dans du rocher raide sur bonnes prises.
L’impressionnante 7ème longueur, c’est raide pour du 5.
De retour pour quelques semaines à Nice, nous avons grimpé à Aiglun avec
Géraldine et Armando puis avec Brigitte et Lucie.
Relais confortables et belle escalade sont les maîtres mots de l’éperon des 4 vents.
La voie normale est équipée de cordes fixes, mais ça passe trés bien sans, en plus le rocher est exceptionnel.
Le niveau de l’escalade sans les cordes fixes se situe entre 4+ et 5+.
Puis à cette altitude, c’est plus fatiguant de tirer sur des cordes que de grimper!
Nous avons décidé de partir le matin avec la benne de Courmayeur, poser des affaires
au refuge de Torino où nous avons prévu de passer la nuit, et de grimper les longueurs
de la face SW en début d’aprés midi… pour grimper au soleil!
De vrai niçois…
Philippe tout sourire sur le magnifique granit de la face SW de la Dent du Géant.
Stéphane et Jean-Louis avaient gravi l’an passé l’arête du Lion au départ de Breuil.
Le magnifique Cervin est une montagne emblématique qui domine Zermatt.
C’est une course de rocher classique de la vallée de Chamonix
qui vaut le détour, avec un super panorama sur le massif de Chamonix.
Le mythique passage du rasoir.
C’est une longue course de 400 métres en terrain d’aventure dans un niveau
soutenue en 4+/5 qui permet de bien se mettre en jambe pour des
objectifs plus ambitieux.
Le séjour était complet avec un groupe de 7 amis : Lionel, Eric L., Romain, Sebastien, Yannick, Eric D. et Sylvain.
Nous leur avons concocté le programme suivant :
Avec Benjamin, nous avons fait appel, d’une part à Jean Baptiste Deraeck, guide de haute montagne
originaire de Belgique, pour la semaine, puis, d’autre part pour l’ascension du Mont Blanc, à un
quatrième guide de haute montagne, Antoine Bletton qui habite Chamonix.
Le groupe au complet prêt à en découdre avec la Mer de glace.
Hugues durant la marche d’approche où il faut déjà être attentif.
C’est un lieu idéal pour l’escalade en terrain d’aventure ou équipé.
La marche d’approche est faible, l’endroit est sauvage, le refuge est dément….bref c’est pas mal !
Mardi, nous partons pour un long parcours d’arête qui aboutit au sommet du Corno Stella 3050m. Les difficultés ne dépassent pas le 4+ et le rocher est bon.
Hugues laisse un mot dans le calepin au sommet.
Le lendemain nous montons au refuge de l‘Envers des Aiguilles, situé au pied de nombreuses voies d’escalades.
Nous arrivons au refuge vers les 12h, une petite pause et nous partons grimper à la Tour Verte à côté
du refuge pour faire Le Piège, 200m/6a+.
Jeudi, départ matinal pour aller au Grépon 3482m et
sa mythique fissure Knubel ouverte en 1911 qui sera le 1er passage côté 5+ du massif.
Sous le refuge, certains ont choisi l’option du bivouac.
Nous avons grimpé l’Arête Est, une très belle voie de 250m en beau granit.
D’un niveau abordable, 4c max, cette ascension reste une longue journée si
on ne veut pas dormir en refuge.
Kévin 10 ans, à l’attaque de la voie. On peut laisser les sacs au pied de la voie pour grimper
léger car la voie se fait en aller-retour.
Le sommet principal mais pas le plus haut !
Les parisiens au sommet ! Au fond le Mt Blanc est le seul sommet à sortir des nuages ce jour là.
Une cordée profite de nos traces à la sortie de l’éperon.
Une très jolie voie parfaite pour tester son niveau d’escalade en grosse chaussure avant une grande course.
