Mardi 19 janvier 2021, nous avons effectué un beau parcours en compagnie de Marc, Julien et Christian. 1250m de D+, 1350m de D- et 13,5km de ski nous ont été nécessaires pour traverser de Saint-Dalmas-le-Selvage au Pont Haut en passant par la crête de Caprasse, la pointe Giassin Ouest, le vallon de l’Issias, le col de la Colombière, la tête de Vinaigre (et son fameux fort), le bois Bandi et le hameau du Pra. Un vrai petit voyage !
Marc arrive au second sommet de la journée, la tête de Vinaigre (2394m). Au second plan, l’esthétique crête de Caprasse que nous avons remonté quelques heures plus tôt :
Le départ s’effectue sur la place de Saint-Dalmas-le-Selvage. Quelques derniers petits réglages sont nécessaires :
La journée commence. Les premiers rayons de soleil lèchent la Croix de Carlé (2529m), une des deux grandes classiques à ski du secteur :
Le Sanguigneirette (2852m) aussi réclame sa part de soleil :
Gros plan sur le Trou de l’Âne et ses tours de grés avec de gauche à droite : le couloir caractéristique de la « raie de fesses », la cime Dieudé Delfy, le Bec du Château (2800m), Fort Carra (2880m), la Pointe Côte de l’Âne (2916m), un sommet sans nom (et oui ça existe encore !), et la Pointe du Trou de l’Âne (2876m). Juste splendide :
L’accès à la crête de Caprasse depuis le GR5 présente une pente relativement forte et faiblement enneigée que nous préférons remonter à pied. Les crampons peuvent être très utiles lorsque la neige est dure. Le Mont Mounier (2817m) veille sur nos pas, tout va bien :
Enfin, nous chaussons à 1940m. Marc se régale devant la Tête de Vinaigre et son fort caractéristique Seré de Rivières (second sommet de la journée) :
Entre deux conversions, tout le monde avance à bon rythme :
Devant nous, la crête de Caprasse et les pointes Giassin Est (à droite) et Ouest (à gauche) :
Petite pause pour Christian :
Et c’est reparti de plus belle. Le Mont Mounier (2817m) est omniprésent :
La vue est splendide sur le vallon de Gialorgues. A propos, connaissez-vous l’histoire des musiciens du vallon de Gialorgues ?
Enfin le sommet bien mérité de ce que nous appellerons la pointe Giassin Ouest (2459m), non nommée sur les cartes. Elle se situe au débouché de la crête de Caprasse sur la crête de la Blanche, à quelques centaines de mètres de la pointe Giassin Est, cartographiée à l’altitude de 2429m :
En poursuivant la crête de la Blanche vers l’Ouest, il est possible d’atteindre la cime de la Blanche (2534m) pour y skier sa crête Sud dite des Fouanis. 800 magnifiques mètres à privilégier par conditions printanières. La cime de la Blanche et la crête des Fouanis :
Nous, nous prenons la direction opposée. Nous descendons la crête de la Blanche vers l’Est, en direction de la pointe Giassin Est (2429m) :
A proximité de la pointe Giassin, nous plongeons plein Nord dans le vallon de l’Issias. A l’abri d’un petit mélézin clairsemé, la neige est restée poudreuse. Nous nous régalons dans cette première descente trop courte :
Le versant Nord des pointes Giassin Est et Ouest, et le vallon de l’Issias :
Au terme de cette courte descente de 300m, nous « repeautons » en direction du col de la Colombière (2307 m). Le vent a fait son travail :
Du col de la Colombière, nous poursuivons sur la croupe Est-Sud-Est de la tête de Vinaigre (2394m) :
Derrière nous, la pointe Giassin a fière allure :
Le fort Séré de Rivières de la tête de Vinaigre est en vue :
Vient l’heure du casse-croûte au soleil au somme de la tête de Vinaigre (2394m). A droite de Christian et Julien, le Mont Ténibre (3031m), plus haut sommet de la Haute-Tinée. A gauche de Christian et Julien, Claï Supérieur (2982m), l’un des plus hauts sommets situé entièrement en France du massif cristallin de l’Argentera-Mercantour :
L’équipe fin prête pour la descente :
La descente classique débute le long de la croupe Nord-Nord-Est :
Nous continuons ensuite par le bois Bandi jusqu’au hameau du Pra. 650m d’une descente dont on est que très rarement déçu par la qualité de la neige :
Une super journée de ski en compagnie d’une solide équipe, à faire et à refaire ! Merci Marc, Christian et Julien pour cette belle balade.
Un très bon moment passé en altitude !
Merci à toi Damien pour le choix de ce splendide itinéraire intimiste .
Curieux d’en savoir plus sur l’histoire des musiciens du vallon de Gialorgues ?
Salut Marc et merci pour ce message !
Nous avons fait des émules m’a-t-on dit.
Le nom de Gial-Orgues viendrait d’orgues gelés en référence aux instruments abandonnés par des musiciens migrant de St-Dalmas à Estenc, et retrouvés après l’hiver dans le secteur… entre légende et histoire, je ne sais pas trop où se situe le curseur.
A bientôt pour la prochaine aventure !
Damien