Si l’est bien un massif où l’on peut admirer la faune sauvage dans son élément naturel, c’est bien le Mercantour. Nos derniers séjours « intothewild », nous ont permis de vous faire partager cette chance d’observer des hardes de Chamois dans leur quartier d’hiver. Avec nos guides fins connaisseurs du milieu naturel, vous avez pu les approcher et partager quelques heures de sérénité, quelques regards malicieux, tout en respectant leur périmètre de sécurité pour éviter de les déranger. Voici quelques photos que vous avez faite, mises à l’honneur dans cette article.
Skieurs et chamois ne se rencontrent pas fréquemment en général, les uns cherchant les pentes uniformes de neige profonde et les autres cherchant de l’herbe en hiver et des versants doux et escarpés pour se protéger des prédateurs.
Nous voila parti dans la « couse », temps idéal pour skier dans les mélèzins du Mercantour
Et subitement perché sur un éperon rocheux, ils sont là! Ils nous toisent du regard depuis leur perchoir, une situation qu’ils apprécient car ils se sentent en sécurité.
Notre groupe poursuit vers un improbable sommet, encadré par 2 « accompagnateurs de ski de randonnée » à la recherche d’un combo de bonne neige et de compréhension de la vie sauvage du Mercantour.
Descendons dans ce beau versant sud recouvert d’une splendide neige agréable à skier.
Tient voila le seul et unique monoskieur de haute montagne du Mercantour, alias JP.
Cet éterlou n’en croit pas ces yeux! Nous dominant de 50m, il a observé toute notre troupe passer à la descente en dessous de lui en glissant. C’est probablement la première fois qu’il voit passer ces drôles de bêtes glissantes si rare dans certains coins de nos montagnes.
Hop hop hop, des étranges animaux, habillés de couleurs flashy, se tortillent l’arrière train devant les yeux ébahis des jeunes chamois.
Autant grisant pour eux, que pour nous.
Et voila que les chamois ont suivi nos traces au retour, nous sommes cernés, ils sont partout.
Jamais bien loin de nous, ils sont très occupés à chercher des touffes d’herbes pour assurer leur besoins vitaux en toute saison. Des zones soufflées, des zones rocheuses, des zones de départ d’avalanche, autant d’opportunité pour eux de se sustenter en hiver.
Pendant que nous filons vers la vallée ou vers le refuge où nous allons pouvoir rêver de ces animaux sauvages
Qui peuplent les montagnes 7 jours sur 7, pendant que nous, skieurs de randonnée, attendons un rayon de soleil pour oser aller à leur rencontre, dans leur biotope.