Moonwalk
Une vidéo de rêve…
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Alpinisme, escalade, ski de randonnée, cascade de glace, randonnée pédestre, Mercantour
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Après quelques discussions entre grimpeurs nous apprenons que Venas Azules sur le Torre Egger, une voie ouverte en 2011 par les norvégiens Bjorn-Eivind Artun et Ole Lied semblent en conditions !
Encore une voie qui nous fait rêver…
Nous partons donc à Nipo Nino avec l’ambition de faire le Cerro Torre par la face Ouest : la voie Ferrari 600m/90°/M4 avec ses champignons collectors puis d’enchainer sur le Torre Egger pour répéter Venas Azules…
Le massif du Fitz Roy au soleil et l’ombre du massif du Cerro Torre.
C’est un peu plus difficile que l’arête des Moussaillons, et à peu près du même niveau, mais à mon avis plus beau que le réputé Grand Parcours.
Jean-Claude dans la spectaculaire avant dernière longueur :
Notre second objectif étant le Cerro Torre, nous profitons d’une journée potable pour repérer la marche d’approche et déposer du matériel au camp qui se nomme Nipo Nino (Ni Polak Ni Norvégien…) et se situe au cœur du massif entre le Fitz et le Torre. Un peu fatiguant cette journée : 11h de marche mais comme ça on ne se perdra pas 2 fois !
Ce fut donc après une dizaine de jours à regarder la météo qu’un créneau exploitable se profile. Mardi 16, nous partons à Nipo Nino.
The goulotte : Exocet à l’aiguille Standhardt.
La Vue du sommet de la Cime de Tavels. Au fond à gauche, le Corno Stella 3050 m et l’Argentera 3297 m.
Une grimpeuse et 2 grimpeurs en action sur la cascade de gauche :
Nous comptons y rester un mois pour espérer avoir une ou plusieurs fenêtres météo de beau temps et pouvoir ainsi grimper sur les sommets mythiques de la Patagonie : Le Cerro Fitz Roy 3359m et le Cerro Torre 3128m.
A notre arrivée à El Chalten, nous avons la chance de voir le massif. Mais nous comprenons vite qu’on vient de rater un créneau météo, nous arrivons quelques jours trop tard !!
Le Fitz Roy à droite et le Cerro Torre à gauche.
L’approche est réduite pour cet itinéraire, c’est certainement son plus bel atout notamment en comparaison des autres goulottes du massif.
L’accès remonte un couloir d’avalanche sur 200m avec le passage d’un petit verrou mixte.
Les 2 deux goulottes sont à main droite en montant, nous avons choisi la seconde. Le mixte est intéressant, plutôt bien protégeable.
2 arbres obstruent un ressaut étroit et sont bien utiles pour franchir les passages. Nous avons rajouté et laissé 3 pitons. Le topo des ouvreurs est parfait, visible sur le site de David, rubrique Conditions mixte montagne.
Nous n’avons pas réussi à faire de belles photos en grimpant mais je vous recommande quand même cette voie.
Le magnifique canyon de la Buitrera vue du sommet de la Piedra Parada, lieu du Petzl Roc Trip.
Néanmoins, la ligne de fissure reste la trame de toutes ces « histoires verticales ».
Encore une fois les expressions vont bon train et en parler me donne l’impression de réciter du Prévert : « c’est large, puis à doigt, d’abord en écart, puis en verrous! Parfois tu dulférises, mais c’est physique… tu te coinces à nouveau quand ça s’élargit en cheminée, tu rampes, tu ramones et tu te protèges au fond, numéro 5 obligatoire et bandages sur les mains! »
Ah! l’explication de texte ne serait pas triste… heureusement, ces fissures sont souvent amies et acceptent nos babioles métalliques en les serrant bien dans leurs machoires de rocher.
Et c’est rassuré par nos artifices que nous pouvons y exéctuer nos chorégraphies préférées…
Arnaud dans la splendide fissure de « The Beauty« , une des voies incontournables des lieux. Et cerise sur le gâteau, la marche d’approche dans un dédale de canyons est largement à la hauteur de la beauté de la voie! Et cette journée réserve encore des surprises, mais je ne peux pas tout vous dire…
Sans rentrer dans des débats philosophiques pour différencier l’alpinisme de l’escalade, on peut dire que ces 2 éléments rapprochent plus l’arête des Hirondelles, de l’alpinisme, que, de l’escalade.
La partie centrale de l’arête des Hirondelles :
Les parois calcaires y sont grandioses : Villanova de Meia, Montrebey, Riglos.
Leur visite est définitivement obligatoire.
La curiosité m’a néanmoins conduit à explorer le massif de Montserrat, émergence de conglomérat des plus exotiques : en effet plus de 500 aiguilles crééent en quelques kilomètres carrés une ambiance des plus insolites, qui invite à la contemplation, la rêverie … et peut-être même à un petit élan de spiritualité!?
Ci-dessus, le secteur du Sant Benet et à l’horizon les Pyrénées enneigées.
Nous avons pu fréquenter des voies raides et peu équipées, où un subtil dosage de libre et d’artif permet de progresser efficacement. Les jeunes ont pu poser de nombreux points de protection et même pitonner dans certains passages.
Les modules sont appelés « passeports » et concernent les différents terrains que fréquentent les alpinistes.
Le passeport vert se focalise sur le terrain d’aventure et les courses d’arête.
En cette fin novembre, le massif du Caroux se prêtait parfaitement à la réalisation de cette formation.
Coup de Barre, j’Ecrins le pire!
Bravo à eux pour cette ascension très délicate menée de main de maître!
Une ambiance géniale et unique, résumée par la photo de cet alpiniste, notre voisin dans la Ginat :
Face aux rivalités auxquelles se livrent les services de secours en montagne, la Cour des comptes propose à terme le retrait des CRS de cette activité, voire leur transfert vers la gendarmerie.
Les pompiers sont aussi invités à limiter leur action.
Quant aux plans de secours, ils doivent épouser l’échelle des massifs.
Les parois de l’Escalès au niveau du belvédère de la Carelle sur la route des crêtes :
C’est pas Vol au dessus d’un Nid de Coucou mais on en approche…
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Nous avons grimpé l’âme fatale, 6c maximum, 200 mètres dans le secteur des Malines.
Laure au début du sentier d’accès aux Malines :