Traversée de la Nonne
Mercredi 26 juin 2013, après l’Aiguille de Savoie 3603m, la veille, nous avons continué notre semaine au Couvercle. Nous avons choisi de faire la traversée de la Nonne 3340m AD.
Frédéric dans un passage spectaculaire :
Alpinisme, escalade, ski de randonnée, cascade de glace, randonnée pédestre, Mercantour
Laurent à la dernière longueur, un vent violent s’est levé et les cordes volent:
Laurent à l’approche de la pointe Adolphe Rey avec au fond la Dent du Géant :
Samedi, nous partons directement à pied de l’hôtel en direction du Col de la Guardiole que nous atteignons facilement après 1 heure de marche.
De là, une belle vue nous permet d’admirer le Mont Puget puis nous redescendons vers la Calanque d’Envaux en passant par le vallon très sauvage de Guardiole.
Les essences méditerranéennes sont omni-présentes dans la garrigue odorante qui subit toute l’année des conditions de sécheresse extrême (très venté en hiver, très chaud en été, sols calcaires et salinité).
A l’ombre, nous apprécions notre déjeuner tiré du sac. La baignade est fraiche cette année mais la vue sur les falaises environnantes, en remontant à la nage la calanque, est exceptionnelle.
Nous remontons alors le versant sud ouest pour rejoindre le plateau sommital qui permet de rejoindre la Calanque de Port Pin.
Nous gagnons alors Cassis en passant par Port Pin et la Calanque de Port Miou.
En cette fin d’après midi, l’ambiance provençale est agréable et nous décidons de prendre un verre à une terrasse de café sur le port de Cassis.
Le soir, nous apprécions un bon repas en compagnie de Jo et Béatrice, amis venus de Marseille pour l’occasion.
Dimanche, après un bon petit déjeuner, nous partons en direction du quartier de Luminy et son pôle universitaire.
Au travers de la pinède, le sentier permet de gagner facilement le col de Sormiou.
De là, nous prenons le cap du sud est en longeant la crête de Sormiou, véritable échine qui permet d’admirer, d’un côté, les iles au large du massif de Marseilleveyre, notamment l’ile du Riou et, de l’autre côté, le Calanque de Sormiou sur laquelle nous redescendons en fin de matinée.
Il commence à faire chaud et le ventre commence à tiraille.
Après un bon déjeuner dans le pinède au bord de l’eau, nous rejoignons la Calanque des Pierres tombées où quelques nudistes font bronzette.
Nous remontons alors sur le Col du Sugiton puis par un sentier ombragé notre point de départ.
Dans la belle troisième longueur:
Dans la troisième longueur en 6a d’ascension noétique:
L’accès se fait depuis le l’Aiguille du Midi 3842m.
La beauté des lieux en fait un endroit magique :
Le lendemain de notre escalade de la Lupetti, nous choisissons de réaliser la traversée du chaînon des Guides et de terminer l’ascension par le spigolo inférieur du Corno Stella.
Yannick au Sommet du Moine, un sommet au coeur du massif qui offre un magnifique panorama:
Dans la deuxième moitié de la course, le brouillard nous englobe régulièrement et rajoute de l’ambiance:
La longue passerelle finale:
Guillaume et Robin sur l’arête sommitale des Droites.
L’automne est classiquement la période la plus propice pour réunir ces conditions sur une période de plusieurs semaines.
Le printemps est souvent plus aléatoire, la hausse globale des températures fait qu’il faut tomber le bon jour.
Après mi-avril il ne reste bien souvent que les couloirs classiques, comme le couloir ouest du Gelas.
En mai le mixte raide du Mercantour est normalement terminé depuis un moment, mais cette année c’est différent… Le mauvais temps et la fraicheur de cette fin mai nous réserve peut-être encore quelques belles surprises.
Le mur terminal de l’arête ouest du Ponset est complètement plâtré, les 3 longueurs normalement en rocher se transforment en un bon combat en dry tooling ou mixte écossais. So fun!