Ascension du Gélas (3143 m) – Le toit des Alpes-Maritimes
Récemment, Maël et son équipe nous ont fait confiance pour réaliser un bel objectif : gravir le sommet du Gélas, point culminant des Alpes-Maritimes à 3143 mètres. Cette ascension, en compagnie de la guide Florence Cotto, nous a permis de clôturer leurs vacances en beauté.
Nous sommes partis tôt ce matin-là pour profiter des meilleures conditions possibles. Dès les premières minutes, le rythme s’installe tranquillement, laissant à chacun le temps de se réveiller en douceur. Rapidement, les premiers rayons de soleil viennent illuminer les sommets environnants. C’est un spectacle à chaque fois unique, et on ne peut s’empêcher de s’émerveiller devant cette lumière qui réveille les cimes. La montagne est belle, et nous avons la chance de la parcourir.
Arrivés au collet du Saint-Robert, un chamois fait son apparition. Le patron du coin viens vérifier que tout est en ordre avant de reprendre son chemin.
C’est ici que nous sortons la corde pour la suite de l’itinéraire. Le sentier disparaît peu à peu, et le terrain devient plus technique. Le rocher demande de poser les mains et de choisir soigneusement son itinéraire. L’attention est de mise, mais chacun avance sereinement sous l’œil attentif de Florence.
La progression continue en corde tendue, avec toujours cette sensation d’immensité qui nous entoure. Le vide se creuse sous nos pieds, mais la météo est parfaite, offrant des conditions optimales. L’effort commence à se faire sentir, mais le sommet est proche et le paysage nous permet de garder le sourire.
Nous atteignons enfin le sommet. Là-haut, la vue est imprenable : d’un côté, les sommets alpins, Argentera 3297m et le Viso 3841m qui trône dans la plaine du Pô de l’autre, la Méditerranée qui se devine au loin. C’est un moment de pure contemplation, où chacun prend le temps de profiter du silence et de la beauté des lieux. Ces instants de calme, après l’effort, sont toujours des moments précieux.
La descente s’effectue par l’arête Est, qui, bien que moins longue que la montée, demande encore concentration et vigilance. Nous poursuivons ensuite vers les balcons du Gélas puis le lac Blanc, avant d’entamer le long chemin du retour vers la vallée. La fatigue se fait sentir, mais l’atmosphère est détendue et chacun savoure les derniers instants en montagne.