Dimanche 3 décembre avec Joséphine, Marc et Nathan, nous avons parcouru le Déjà Vu. C’était quelques jours après avoir visionné le film de Marc Brulard sur la carrière de Jean Gounand.
L4, 6a seulement pour ces magnifiques colonnettes.
Dans cette ascension, j’ai souvent pensé à l’action de Jean Gounand et Jean-Pierre Thaon dans cette voie à l’ouverture en 1977. Chaussés en Terray Saussois, sans spits, sans friends, sans coinceurs, les 2 alpinistes étaient juste équipés de pitons et des coins de bois. Quelle belle et audacieuse aventure!
L7, la longueur clé à l’ouverture, dite « longueur des plaques de chaudière » en raison des structures rouges du rocher.
Nous nous sommes régalés tout du long. La première longueur, qui n’est pas le départ originel du « Déjà Vu » mais de « l’école buissonnière » fût grimpée à l’ombre. Mais après 9h30, toute la suite est au soleil à cette période de l’année. 2 camalots taille 1 sont utiles pour le dièdre de la première longueur.
Marc en termine avec le dièdre soutenu en L1.
Je suis vraiment heureux de voir que le rocher présente à quelques endroits des traces de passages (pieds noircis dans le tuff et prises poffées). Cela veut dire que la voie est grimpée et qu’elle plaît.
Pour le leader, grimper 6b en posant ses protections semble un minimum. Pour les seconds, un solide 6a est requis, notamment car il y des traversées.
En matériel, comparativement au topo que nous avions publié en 2009, il est opportun de doubler les friends / camalot 0,5, 0,75, 1 et 2, notamment pour renforcer les relais 6/7/8. Certains sont de simples lunules ou pitons, à renforcer.