Du 28 février au 4 mars 2022, Oz, Eyal et Kiko ont fait le déplacement depuis Israël pour découvrir l’escalade sur glace au travers d’un stage de 5 jours dans les Hautes-Alpes.
Durant ce stage, Oz est allé jusqu’à grimper en tête la colère du ciel aux Fréaux (La Grave) :
Les Hautes-Alpes sont une des « Mecques » de la cascade de glace en Europe. Les secteurs sont nombreux mais relativement éparpillés. Pour en profiter au mieux, nous avons choisi de rayonner à partir de Briançon.
Le premier jour, nous nous sommes rendus à Aiguilles, dans le Queyras :
Ce secteur « artificiel », directement adossé au village, est le lieu idéal pour établir un premier contact avec ce support si particulier qu’est la glace. Nous en avons profité pour effectuer une mise au point sur l’ensemble des fondamentaux « glace » :
Petite pause casse-croûte au soleil et au sec s’il vous plaît :
Puis c’est reparti :
Kiko le maraîcher et Oz le militaire se régalent :
Le lendemain, notre second jour donc, nous revenons dans le Queyras. Nous visitons Ceillac, cette fois-ci en nous lançant dans les Y. Le soleil nous accompagne en ce début de journée (pas pour longtemps) :
Nous sortons dans un premier temps par la branche de gauche :
La glace est sorbet, Oz se régale :
L’absence d’autre cordée (chose rare dans ce secteur) nous permet de redescendre sereinement en rappel pour rattraper la branche de droite de l’Y :
Les ressauts plus raides sont très agréables à grimper. Les nombreux passages antérieurs ont façonné de belles marches et de solides ancrages qu’il nous suffit de crocheter :
Ces raidillons alternent avec des zones moins raides où Oz et Kiko s’essayent en tête (broches en place) :
Kiko sort du principal ressaut de l’Y de gauche, la journée est bien remplie :
Pour le 3ième jour de notre stage de glace dans le Briançonnet, nous choisissons de rendre visite à la vallée de Freissinières. Le fond de la vallée est une véritable fausse à froid propice au développement de magnifiques cristaux de givre de surface :
Pour rejoindre notre cascade du jour, Paulo Folie, nous passons au pied du secteur le plus convoité de la vallée de Freissinières, la tête de Gramusat (en très bonnes conditions l’année dernière) :
L’équipe prend tranquillement la pause devant Paulo Folie :
Le départ de Paulo Folie est mince mais la quantité de glace est juste suffisante pour grimper sereinement :
Dans la seconde partie, la glace devient abondante :
Et sorbet de surcroît :
Oz et Kiko en terminent avec Paulo Folie qu’ils auront grimpé en tête avec quelques protections préinstallées :
La descente en rappel à quatre prend un peu plus de temps et rend les relais exigus. C’est ce qui s’appelle la double peine ! Mais fort heureusement la joie d’être là l’emporte bien largement :
Pour l’avant dernier jour de notre stage, le quatrième, nous partons pour La Grave et le secteur des Fréaux. Chanceux que nous sommes, l’endroit est quasi désert. Nous en profitons pour parcourir la classique Colère du Ciel, à droite sur la photo :
La première longueur est peu raide. Cela permet à Oz de prendre confiance en douceur car il grimpera en réversible et en autonomie avec Kiko la totalité de la cascade :
Après une première partie peu inclinée, la section médiane se redresse sur deux longueurs. Une cordée nous devance dans la première longueur raide :
Puis c’est à nous de jouer :
Oz négocie ce passage en 4 d’une main de maître :
Oz dans le même passage mais pris d’en face par une très sympathique cordée :
Dans le même passage, la cordée qui nous suit est particulièrement photogénique :
Eyal sort de cette première longueur plus raide :
Il pose à présent devant la seconde longueur raide :
La cordée qui nous précède se régale :
C’est au tour du courageux Kiko de grimper en tête. Il viendra à bout de cette deuxième longueur plus raide au terme d’une belle bataille (petit passage de 4 puis 3+) :
Eyal et Oz s’élancent à leur tour dans les 60 m de ce magnifique deuxième ressaut :
Oz en termine avec un rétablissement final pour lequel il faut rester concentré :
Les deux longueurs suivantes se couchent à nouveau. Pour terminer, Eyal se lance en tête dans la dernière :
C’est à pied par un cheminement rive gauche, et gonflés d’un sentiment de satisfaction, que nous effectuons la descente de cette classique incontournable.
Pour le 5ième et déjà dernier jour, nous choisissons de retourner dans la vallée de Freissinières. Le congélateur fonctionne toujours, c’est tout bon :
L’objectif est de terminer notre séjour par une cascade plus raide et donc un peu plus difficile. Nous jetons notre dévolu sur impatience aux fins fonds du torrent des Oules. Ce coup-ci nous partons accompagnés d’un second guide et ami, Jean-Baptiste CASTELLANI.
Le départ s’effectue en bordure directe du torrent. L’ambiance des lieux est au canyoning. Celle-ci aura été trop attractive pour qu’Eyal puisse y résister. In fine, pour lui, le départ s’effectuera directement depuis le torrent, les pieds dans l’eau. Heureusement que les températures peuvent être qualifiées de plutôt douces lorsqu’elles oscillent autour des -7°C !
Kiko et Eyal partent dans la jolie L1 d’impatience guidés par Jean-Baptiste, tandis que Oz mènera la dance dans la L1 des larmes de Nicodème :
Oz à l’attaque :
Jean-Baptiste démonstratif :
Après une section de pentes de neige/glace peu inclinées, nous nous regroupons au pied de LA longueur qui fait toute la bonne réputation d’Impatience. C’est parti pour un superbe 5/5+ de 45m :
Un des éléments rassurant dans ce genre d’activité est de savoir ton assureur aux petits oignons. Nous concernant c’en est indéniablement le cas, tout va bien donc :
Oz en termine avec ce beau mur frais comme un gardon. Venga Oz, plus que quelques mètres :
Afin de laisser la politesse à nos trois compères pour la dernière longueur. Oz et moi effectuons une courte longueur de 15m en traversée à droite. Aérien, ludique, ensoleillé et débouchant sur une jolie petite grotte glacée, ce passage coche nombre de cases de l’inoubliable. Le sourire de Oz l’atteste :
Au-dessus de nous, Jean-Baptiste se régale dans la dernière petite longueur de 10m en 4+/5 :
Il est suivi de près par Kiko :
Avec Oz, nous passerons un peu plus à gauche. Bonne pioche, la glace est excellente et l’escalade magnifiquement suspendue au-dessus du vide. Oz, qui randonne, a acquis une belle aisance pendant ces 5 jours de stage :
Quel bonheur de partager ces moments-là entre amis. Oz et Eyal côte à côte dans l’ultime longueur du séjour :
Toute l’équipe réunie au sommet d’Impatience avant d’entamer la descente en rappel :
Eyal trépignait à l’idée de redescendre si facilement tous ces mètres si « difficilement » conquis, voilà chose faite :
Quelle belle dernière image pour ce clap de fin ! Kiko le maraîcher et Eyal l’informaticien, deux amis heureux venus de si loin goûter aux joies de la glace qu’ils ne connaissaient jusqu’alors, qu’au bout d’un bâtonnet sous le soleil torride de Jérusalem :
Bonjour
Croyez vous sincèrement que vos infos-pub nous font plaisir, sachant que l’invasion des touristes atteint déjà le seuil de saturation dans NOS régions!
Bien-sûr il faudrait que tout le monde travail, mais restez dans votre secteur et ce sera déjà bien!!
Les réseau sociaux détruisent la nature
Bien à vous