Mardi 30 juillet 2019, avec Joseph nous avons gravi les Drus 3754 mètres.
La première ascension du Petit Dru 3733 mètres, le 29 août 1879 par Jean-Estéril Charlet-Straton qui pour l’occasion avait engagé deux collègues guides, Frédéric Folliguet et Prosper Payot, a marqué un tournant dans l’histoire de l’alpinisme.
Le passage du Z pour passer du Petit au Grand Dru constitue aussi un morceau de bravoure! Plus je réalise ce parcours et plus je me demande comment ces pionniers ont-ils pu passer!?
La face ouest du Dru vue du Montenvers 1903m :
La Mer de Glace qui se transforme lentement mais sûrement en glacier noir et au fond la fameuse face nord des Grandes Jorasses 4208m :
Une fois sur la Mer de Glace, on s’aperçoit qu’on peut encore marcher sur la glace vive :
Les échelles passées, le sentier qui mène au refuge de la Charpoua offre une vue superbe à travers de belles pelouses alpines :
Le refuge de la Charpoua 2841m, construit en 1904 c’est un des plus vieux des Alpes. Il est tenu depuis quelques années par Sarah :
La brume se déchire et nous pouvons observer le Cirque de la Charpoua : Dru 3754m, Pic Sans Nom 3791m, Aiguille Sans Nom 3982m et Cardinal 3647m :
Au coucher de soleil nous avons droit à de superbes lumières :
Après un lever des plus matutinaux, puis la traversée du glacier de la Charpoua, au point du jour nous voilà en haut des Flammes de Pierre :
La face nord des Grandes Jorasses apparaît au-dessus du Moine 3412m. A droite la Dent du Géant 4013m :
Nous sommes au pied de la muraille de la face sud du Petit Dru :
Vue splendide sur le Mont-Blanc 4810m, une belle journée s’annonce :
Le massif des Aiguilles Rouges :
Les difficultés vont crescendo :
Et la paroi n’en finit plus de se redresser :
Une petite pause pour contempler ce spectacle incroyable :
Mer de Glace et Mont-Blanc :
Grandes Jorasses, Dent du Géant et Mer de Glace :
Tout en bas la Vallée de Chamonix :
Mais bon c’est pas tout, il ne va pas se grimper tout seul ce Dru!
A travers ce dédale de dièdres et fissures il vaut mieux s’appliquer à bien suivre les indications des topos… :
Tout se ressemble et pourtant c’est très différent de passer ici ou là… :
Inexorablement l’heure tourne, la Mer de Glace est désormais bien au soleil :
Sur ces superbes emplacements de bivouacs une pause s’impose :
Suit le plus beau passage de l’itinéraire, une jolie fissure extérieure, aérienne et pour une fois bien pourvue en prises :
On arrive à la Vire de Quartz :
Et oui c’est par là, il faut contourner le pilier rouge. Malgré les apparences c’est facile :
Génial emplacement de bivouac au pied des dernières difficultés :
Au pied du passage clef, le gros piton forgé :
Et le fameux caïrn de quartz :
Pour faire suite au passage clef, un court dièdre bien chamoniard, en IV lui aussi bien local :
La Boîte au lettres, c’est bon on tient le bon bout :
14h30 au sommet du Petit Dru, ça va finir tard notre histoire…
Sur la droite, le Grand Dru tout proche nécessite encore de grimper quelques longueurs pas commodes. Le gros sommet derrière c’est l’Aiguille Sans Nom 3982m et on aperçoit la calotte sommitale de la Verte 4122m :
Le passage du Z, qui permet de traverser du Petit au Grand Dru :
De la belle escalade bien raide :
Où il faut zigzaguer entre des surplombs terribles :
Clou du spectacle la cheminée terminale du Z :
Afin d’être plus à l’aise pour ramoner il est préférable de hisser le sac entre ses jambes :
Sommet vers 17h. Nous arrivons tardivement au refuge pour une seconde nuit à la Charpoua.
Encore une belle aventure au Dru.
Le matin en quittant ces lieux extraordinaires, on jette un dernier coup d’œil à ces montagnes écrasantes :
Puis c’est parti pour retourner à la civilisation embrumée :
superbes photos !
Heureux l homme qui peut monter son sac au sommet des Drus !
Félicitations à vous , des photos l’agnosie. Un rêve pour beaucoup de personnes.