Escalade sur les falaises du Sud de la France
Gaétan et Marc démarrent le rappel dans le traversée de l’extrême Bec de Sormiou.
Du 19 au 22 décembre, avec Lucie et 8 jeunes de la commission Escalade, nous sommes allés
grimper en Provence.
Le 1er jour, nous avons été au Dramont.
Bien protégé du vent d’Est, nous avons escaladé les belles dalles sculptées et le superbe 5c/6a
du Pilier du Soleil.
Luca serre les prises et soigne sa technique sur les réglettes obliques du Dramont.
Nicolas grimpe le somptueux Pilier du Soleil, 5c/6a.
Gaétan et Marc forment une cordée jeune, même pas 20 ans à eux deux!
Le soir, nous avons dormi au gîte de Daniel Gorgeon à Puyloubier.
Chacun des membres du groupe s’affaire à la préparation du repas, à 10 ce ne sont
pas les tâches qui manquent.
Le lendemain, nous avons visité involontairement en mini bus le centre de Marseille.
Le GPS nous a remis sur le bon chemin pour atteindre la Calanque de Sormiou.
Ouf, on s’y sent mieux qu’en ville!
A 10, répartis en 4 cordées, nous avons réalisé le Tour du Bec de Sormiou ainsi que
la première longueur de l’arête du Bec.
L’ensemble constitue un parcours élégant, parfois aérien et l’escalade se déroule
sur un rocher blanc non patiné.
Le départ de la traversée emprunte une cheminée commode.
Alex démarre la véritable première longueur de la voie, une dalle très scultpée
au-dessus de l’eau.
Luca et Nicolas assurent Alex. Vu la proximité de l’eau, une mer calme est nécessaire.
Une vire descendante et aérienne donne accès à une petite grotte.
C’est impressionnant même pour des adultes!
Nicolas descend en rappel, en dessous on distingue bien la vire sur laquelle marche Alex.
Les passages au ras de l’eau donnent une touche très « sudiste » même pour des grimpeurs
originaires des Alpes-Maritimes.
Pour finir la traversée, nous avons gravi le début de l’arête du Bec de Sormiou.
Juliette et ci dessous Alex dans cette très belle première longueur avec
vue plongeante sur la Grande Bleue.
Emilie est contente, Valentin a bien grimpé et l’a bien assuré.
Pour le remercier, elle pose avec son guide.
Les 2 jours suivants, nous avons grimpé dans les dalles de la Sainte-Victoire.
Bien que je grimpe régulièrement dans les grandes voies de ce sommet, les secteurs de falaise
valent vraiment le coup.
Dans le niveau 4 et 5, le rocher est complètement extraordinaire.
Il est râpeux, adhérent et finement ciselé.
Il faut réfléchir pour grimper, accepter une bossette pour un pied important et grimper relâché
sur des prises de mains pas forcément franches.
Emilie et Juliette dans Paradisiac.
Le pied des voies est très propre, c’est bien pratique pour assurer sans chaussures,
n’est-ce pas Luca ?
Le rocher blanc semble patiné mais ce n’est qu’une apparence, un grain
rugueux le recouvre.
Des « petites » grandes voies de 3 ou 4 longueurs, bien équipées, permettent de progresser
de la falaise pure à un terrain plus vaste.
La météo sur les 2 derniers jours ne nous a pas gâtés.
Au début, nous avons grimpé entre les gouttes puis le lendemain, nous avons grimpé
avec les gouttes, le vent et le brouillard!
Il suffit de regarder la dernière photo de Marc au relais pour comprendre que
les jeunes grimpent bien même avec une météo capricieuse!
Une dernière photo avec tout le groupe puis on file se mettre à l’abri
avant que la pluie forcisse.