Samedi 17 avril 2021, pour sa première grande voie, avec Lou-Ann, nous avons parcouru la géniale et mythique Directissime au Baou de Saint-Jeannet, TD vers la limite supérieure dixit le topo 1991 de Michel Dufranc, mais alors bien bien vers la limite supérieure, 6a+, 200m.
L’horaire annoncé en 2h30 laisse franchement rêveur.
Ouverte en 4 fois entre 1959 et 1967 par la plupart des cadors locaux de l’époque : Francine Cravoisier, Jacqueline Maulausséna, Michel Dufranc, Jean Gounand, Etienne Isch-Wall et Franck Ruggieri.
Au delà des cotations autrefois V- et V+, aujourd’hui repectivement 5c et 6a, les deux premières longueurs demandent un bon mental. Lou-Ann ayant un peu de marge, nous avons doublé les longueurs et donc grimpé les 6 longueurs dures en 3 longueurs de 45 – 50 mètres.
Apréciable repos dans la seconde longueur, une redoutable fissure aux points très espacés :
La 3ème longueur, passage clef en difficulté pure : 6a+ :
L’arrivée au Boulevard après une longueur ludique plutôt sur bonnes prises où les avant-bras sont bien sollicités, 6a :
L’impressionante fissure au-dessus du Boulevard, se trouve finalement être une des longueurs les moins dures de la voie. Le surplomb qui suit en 6a se passe assez bien, reste le petit dièdre surplombant final autrefois coté V- et qu’il vaut mieux ne pas prendre à la légère, 6a dans les canons actuels des cotations ne semble pas usurpé. Dans mon esprit c’est un des décalages de cotation les plus prononcé entre les anciens et les modernes.
La longueur pour sortir au Parc à Moutons est de plus en plus végétative. Avec la dernière longueur elle présente surtout l’intérêt de pouvoir sortir au sommet du Baou de Saint-Jeannet et quand il fait beau de profiter à la fois de la vue sur la Côte d’Azur et le Mercantour.