Alpinisme Mercantour : goulotte Berhault-stakano en face nord du Ponset
Lundi 27 mai 2013, avec Nicolas, c’est avec un grand bonheur que j’ai refait pour la troisième fois en une semaine la goulotte Berhault-stakano en face nord du Ponset 2828m. Cela peut paraître étonnant et pourtant les conditions sont tellement bonnes que je me suis régalé.
La face nord du Neiglier 2786m commence à présenter de très bonnes conditions :
Comme la veille départ vers 3h50 de la voiture. En apparence les conditions semblent les mêmes que la veille.
En réalité elles sont encore meilleures, on profite de la trace à l’approche comme dans la goulotte.
Nicolas presque au pied de la goulotte :
Le toboggan de neige et glace s’affermit de jour en jour. Jusqu’à quand les conditions vont s’améliorer? Les paris sont ouverts.
Nicolas en haut de la première longueur, la plus raide en neige et glace, M4.
Le petit verrou au début de la seconde longueur :
Vue sur le premier relais du sommet du petit verrou :
puis bientôt en haut de la seconde longueur :
Dans le couloir en haut de la 3ème longueur :
La fameuse arête ouest du Ponset course de rocher emblématique du massif est encore étonnamment chargée de neige :
Après le premier passage mixte en M4+, à l’arrivée au relais au pied des difficultés.
Nous avons encore bien fait de partir tôt car nous sommes encore rattrapés par une cordée.
La longueur dure nécessite encore de garder les crampons :
Nicolas arrive en haut de cette longueur en M5+/M6 :
Après la 2ème et dernière longueur dure, Nicolas sur le petit parcours d’arête sous le sommet :
De la sortie de la voie on contemple l’esthétique trace de pas dans la neige qui marque la Diagonale :
Au sommet la vue est un tout petit moins belle que la veille.
A gauche le Grand Capelet 2935m, à droite le Neiglier 2786m :
Nos poursuivants du jour nous rejoignent au sommet. En haut à droite le Gelas 3143m.
C’est bien sympa de partager un petit moment avec d’autres alpinistes :
La descente est confortable et ludique :
Profitons-en, ça ne va pas durer!
Merci pour tous ces bons moments.
3 fois en une semaine : ça s’appellerait pas du stakhanovisme, par hasard ?… 🙂