Alpinisme au Malinvern
Jeudi 25 Novembre 2010, avec Lionel et Estelle, nous avons parcouru l’éperon Cessole au Malinvern 2938m.
Nous avons profité d’une belle matinée ensoleillée avant que le temps ne se couvre dans l’après midi…
Une superbe lumière nous a permis de profiter du panorama.
Le col Mercière 2342m avec la Tête de la Costasse sur la gauche et la tête Mercière sur la droite.
Avec -9° au parking, la journée va être froide!
Nous avons fait l’approche en raquettes dans une neige froide et légère où faire la trace n’est
pas toujours facile!
La lune est encore présente dans le ciel.
Derrière Lionel et Estelle, la station d’Isola 2000 est bien enneigée.
Lionel et Estelle prennent pied sur l’arète.
Lionel dans une traversée rocheuse.
La journée a été froide et nous avons eu les premières onglées de la saison…
Les parties neigeuses de l’arête sont bien fournies!
A la fin de la voie le temps se couvre et le vent se lève…
Heureusement nous arrivons au sommet et redescendons rapidement aux sacs.
Sur le retour nous avons même aperçu un loup tout prés de la station d’Isola 2000!
salut
juste pour savoir par où vous êtes descendus. J’ai fait l’éperon la saison dernière (mai), et nous sommes redescendus par un couloir (N). La descente en cette saison se fait elle par là ? Peut on envisager l’autre ârête (à partir de pas du loup je crois) également en cette saison ?
merci
Bonjour Chounette,
nous on descend par un petit couloir orienté Ouest bien visible lors de l’approche.
L’arête qui part du Pas du Loup est faisable et également très intéressante en condiitons hivernales mais plus dure AD malgré ce que dit le topo.
http://montagnedumonde.over-blog.com/article-25596485.html
Ce fut une journée magnifique!
Le mauvais temps nous a rendu une impression de euh très haute montagne, …le brouillard, le vent, la neige, avec un peu d’imagination on se retrouve dans les Andes ou dans l’Himalaya et tout ça à deux heures de son lit douillet!
On a quand même la chance de vivre dans une région qui nous offre tellement de diversités et de possibilités.
Bon le froid m’a quand même fait jurer comme un charretier, mais ça fait partie du jeu et par contraste ça amplifie le bonheur d’être là haut où le paradis et l’enfer sont si intimement liés.
Et au milieu de cette beauté tourmenté notre point de repère de sérénité c’était notre gars Thomas!
Merci Thomas pour cette journée et pour ta chaleur humaine qui caractérise votre confrérie des guides 06.
Dès que j’ai finis de tricoter ma dixième paires de gants en pur laine de mammouth j’y retourne!!
Estelle